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Il s’agit du second tome du Cours de philosophie positive qui va avoir une influence importante non seulement au XIXe siècle mais aussi sur le néopositivisme du XXe siècle (Cercle de Vienne). Le ton est donné d’emblée par l’un des pères du positivisme : « L’astronomie est jusqu’ici la seule branche de la philosophie naturelle dans laquelle l’esprit humain se soit enfin rigoureusement affranchi de toute influence théologique et métaphysique, directe ou indirecte » (p. 7).
Comte cherche à montrer qu’ « Aujourd’hui, pour les esprits familiarisés de bonne heure avec la vraie philosophie astronomique, les cieux ne racontent plus d’autre gloire que celle d’Hipparque, de Kepler, de Newton, et de tous ceux qui ont concouru à en établir les lois » ! Dans la partie dédiée à la physique, Comte tente aussi de dégager la science de toute influence métaphysique. S’il est légitime et nécessaire de distinguer la science de la philosophie et de la théologie, la volonté d’expurger la science de tout ce qui n’est pas lié strictement à l’observation pourra conduire à l’appauvrir (par exemple certains positivistes refuseront l’existence des atomes). De plus, la recherche d’une science expurgée de toute notion métaphysique pourra conduire à éliminer des concepts parfaitement légitimes du point de vue scientifique (comme le Big Bang par exemple) en croyant, à tort, qu’il s’agit de notions métaphysiques.
Dominique Lambert
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