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1897, cela fait trois décennies à peine que l’étude des bactéries a commencé, révélant aux scientifiques « l’existence d’un monde inconnu, d’une quantité innombrable d’êtres qui échappent à nos sens, bien qu’ils vivent à nos côtés ou même en nous, et qui contribuent à nous faire vivre en attendant qu’ils nous dévorent », écrit Hector Lebrun (précurseur encore avec cette façon d’envisager le potentiel du microbiote que le monde savant n’a pas encore découvert). À ce moment, seul le lien entre microbe et infection est établi par la théorie microbienne et les enjeux restent de comprendre comment et pourquoi un organisme tombe malade. Dans son texte, Lebrun ne fait pas que passer en revue les acquis de ce nouveau domaine de la microbiologie, notamment les avancées de la sérothérapie, il restitue aussi les controverses qui opposent l’école des vitalistes de Pasteur (qui attribue le développement des maladies à des bactéries, organismes vivants) et l’école des chimistes (qui impute la responsabilité des infections à des toxines, poison inerte). Les deux hypothèses, a priori incompatibles, sont réconciliées par Hector Lebrun : les microbes peuvent sécréter des toxines chimiques.
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Titre
L'immunité dans les maladies microbiennes
Auteur(s)
Date
1896
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Titre
L'immunité dans les maladies microbiennes
Auteur(s)
Date
1896
Type
Éditeur(s)
Cote
RLEBRUN/002/03
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Jean-Jacques Letesson au sujet du texte d'Hector Lebrun "L'immunité des maladies microbiennes"Letesson, Jean-Jacques |