La jurisprudence des Pais-Bas autrichiens établie par les arrêts du Grand Conseil de Sa Majesté imperiale et catholique, residant en la ville de Malines; auxquels sont ajoutés quelques decrets portés au conseil privé de Sadite Majesté
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Un ex-libris et un ex-dono manuscrits nous renseignent sur l’identité des premiers possesseurs de ce recueil de jurisprudence. Il fut acquis par Charles-Maximilien-Antoine de Baillet (1683-174?), seigneur de Latour, capitaine au service de l’Espagne, qui en fera cadeau, le 21 janvier 1736, au second de ses fils, Bonaventure-Servais-François (1715- 1760). Celui-ci embrassera à son tour la carrière militaire dans l’armée des Habsbourg – d’Autriche, cette fois – et sera honoré en 1752 par l’impératrice Marie-Thérèse du titre de comte de Baillet, qui se transmettait jusqu’alors par ordre de primogéniture.
Ce sont les ancêtres directs d’Alfred de Baillet Latour (1901- 1980), dernier représentant de cette famille. Administrateur des brasseries Artois de 1947 à sa mort, il est à l’origine de la Fondation Artois-Baillet Latour connue aujourd’hui sous le nom de Fonds Baillet Latour.
Les Baillet émergent en Lorraine dans la seconde partie du XVIIe siècle, vers l’époque où ils acquièrent le fief de Latour, proche de Virton. Durant les trois siècles qui suivent, ils donneront de nombreux serviteurs à l’Etat. L’on citera, parmi les plus connus, Maximilien-Antoine-Charles de Baillet de Latour (1737-1806) qui, resté fidèle à l’Autriche, servit comme général du Saint-Empire durant les guerres révolutionnaires ; Jean-Baptiste de Baillet (1757-1815), bourgmestre d’Anvers qui, pour sa part, embrassera les idéaux révolutionnaires et prendra la présidence du Congrès souverain des États belgiques unis ; ou encore Henri de Baillet-Latour (1876- 1942) qui fut le troisième président du Comité international olympique.
Antony Smal
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