La maison Plantin à Anvers : monographie complète de cette imprimerie célèbre aux XVIe et XVIIe siècles
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Le fondateur de la bibliothèque des Belles Lettres, Henri Moretus Plantin, était le lointain descendant de Christophe Plantin (1520-1589), célèbre imprimeur, éditeur et libraire de la Renaissance, établi à Anvers, où il fonda une longue dynastie d’imprimeurs et éditeurs : les Plantin-Moretus. L’entreprise familiale fut poursuivie pendant 300 ans, jusqu’à ce que la maison (« le Compas d’Or ») soit finalement vendue, au terme de délicates négociations, à la ville d’Anvers en 1876. L’ouvrage exposé, dû à Léon Degeorge, constitue la première description complète de cette maison, où la ville d’Anvers avait réalisé des travaux d’aménagement des pièces sans toutefois modifier le caractère général de la demeure, selon l’auteur. Celui-ci souhaite que le lecteur puisse « reconstituer par la pensée la maison fondée par le tourangeau Plantin, qui a grandi, prospère, sous ses yeux, que ses descendants ont embellie, enrichie ». Il n’entend pas livrer une description neutre et objective des différentes pièces de la maison, mais « faire partager au lecteur les impressions diverses » ressenties lors de sa visite. Le texte abonde ainsi en digressions et envolées empreintes d’un lyrisme tout romantique.
L’ouvrage n’en possède pas moins un caractère « scientifique », en particulier dans la seconde partie intitulée « Documents » qui rassemble une série de notes complémentaires au texte de la visite. Pour la deuxième édition de son ouvrage, Degeorge a même ajouté la liste des ouvrages imprimés par Plantin (plus de 70 pages… sans prétendre à l’exhaustivité !). Ces appendices témoignent de l’essor que connaissait alors la recherche sur l’œuvre typographique de Plantin et auquel allait principalement contribuer Max Rooses, le premier conservateur du Musée Plantin-Moretus ouvert en 1877 dans la maison du « Compas d’Or ». Depuis la fin du XIXe siècle, les études plantiniennes n’ont cessé de se développer, et donnèrent raison à la prédiction enthousiaste de Degeorge : « Ces archives, patiemment amoncelées, ces lettres entassées, ne cachent-elles pas dans leurs plis jaunis par le temps de bien précieuses révélations ? Et combien nombreux sont les trésors pour l’art et pour la science ! »
Pierre Assenmaker et Valérie Leyh
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Provenance : Museum Artium